Un peu de géographie: la Dominique, officiellement appelée Commonwealth de la Dominique, est un pays insulaire de l’archipel des Caraîbes. Elle est située à mi chemin de la Guadeloupe et de la Martinique.
Son nom lui a été donné par Christophe Colomb, qui découvrit l’île en 1493. Comme c’était un dimanche et qu’il manquait peut être d’inspiration, il baptisa l’île Dominica. Son nom précolombien est Wai’tu kubuli, qui signifie « Son corps est grand », ce qui est déjà plus imaginatif.
La Dominique intéressa assez peu les Espagnols du fait de son absence de ressources minières et de son accès difficile. Ce qui eut le mérite d’épargner à sa population d’Amérindiens caraïbes (les Arawaks) de se faire massacrer sans autre forme de procès. Une petite colonie espagnole s’implanta sur l’île, en harmonie relative avec les autochtones jusqu’au XVIIe siècle.
Par la suite, Espagnols, Français et Anglais se disputèrent allègrement la possession de la Dominique. Au XVIIIème siècle, déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s’implantèrent à la Dominique et y introduisirent la culture du café en important des esclaves africains pour combler leur besoin de main-d’œuvre. Les Britanniques s’approprièrent ensuite l’île pour y cultiver la canne à sucre (toujours en important des esclaves, pourquoi se priver…). Fidèles à une manie bien ancrée, Français et Britanniques se firent régulièrement la guerre, échangeant successivement la propriété de l’île un nombre assez ridicule de fois. La Dominique devint définitivement britannique en 1814, et reçut en 1898 le statut de Colonie de la Couronne britannique. L’île est indépendante depuis 1978, tout en restant membre du Commonwealth.
Manque de bol, l’année suivante le cyclone David ravage l’île, faisant des milliers de sans-abri et entraînant une crise économique et sociale catastrophique. Après une période mouvementée (tentatives d’invasions par des mercenaires, militants «rastafarian», coups d’État manqués, etc.), la Dominique a retrouvé aujourd’hui sa stabilité.
Plus jeune île des Caraïbes, la Dominique est l’île la plus montagneuse des Petites Antilles, avec des cônes volcaniques qui culminent au Morne Diablantins, à 1447 mètres d’altitude. Encore formée par la géothermie, l’île possède le 2ème plus grand lac thermal au monde, le Boiling Lake. D’où quelques prospections d’entreprises françaises (aidées par les islandais, qui s’y entendent un peu sur le sujet) pour développer la production d’énergie géothermique. L’idée étant, à terme, d’exporter l’électricité produite en Dominique vers la Martinique et la Guadeloupe via des câbles sous-marins.
L’île est surnommée l’ïle nature des Caraïbes ou encore « l’île aux 365 rivières ». Il y a 6 sortes de forêts tropicales, dont la célèbre « rain forest » unique dans la région et parmi l’une des plus préservées au monde (parait-il). Pour la petite histoire, c’est en Dominique qu’ont été tournées une grande partie des scènes de Pirates des Caraïbes. Ce qui a laissé quelques traces assez marrantes sur l’île, mais ça fera peut être l’objet d’un prochain post.
L’anglais est la langue officielle du pays, mais la majorité des Dominiquais parlent le créole comme langue maternelle (le kwèyòl, à base lexicale française). Il existe aussi deux petites communautés créolophones à base anglaise (où la langue est appelée cocoy) habitant Marigot et Wesley au nord-est du pays.
Les températures moyennes s’étalent de 23 à 29 °C. La saison la plus sèche s’étend de janvier à mai. Je suis donc arrivée dans la saison humide, ce que les gens appellent l »hiver », la bonne blague…
Il ya beaucoup à voir en Dominique, mais il n’est pas toujours facile de trouver d’informations touristiques sur le pays. Voilà ici mes conseils pour visiter la Dominique.
No Comments