Roseau est la capitale de la Dominique, où vivent 30% des habitants de l’île.
Roseau tient son nom de la période française en raison des plantes du même nom qui poussent le long de la rivière. Les français y construisirent leur capitale au début des années 1700, en bonne intelligence avec les indiens Kalinago déjà installés sur les lieux. C’est seulement après que les Britanniques aient pris le contrôle de l’île qu’un développement plus aggressif poussa les Kalinago à se retirer dans les terres. La capitale a connu plusieurs périodes de reconstruction, la plus importante après un incendie en 1805 (initié lors d’une attaque des Français). C’est de cette époque que date le plan en damier de la ville. La capitale a également connu des dommages importants avec l’ouragan David en 1979.
Le quartier Français
On y trouve des routes pavées, bordées de bâtiments de bois peints de couleurs vives. Cest l’architecture classique des West Indies. Les batîments ont deux étages, le premier en pierre (selon la méthode de constuction anglaise), le second en bois (selon la méthode française).
Les bâtiments ont généralement des toits et des balcons bordés de dentelle de bois, une grande véranda et des fenêtres à jalousies.
La bibliothèque publique
Construite en 1906 avec l’assistance financière du philantrope américain Andrew Carnegie. Ma photo est un peu ratée, mais normalement il y a une superbe vue sur la mer à gauche.
Le nouveau marché
Il y a deux marchés à Roseau, le vieux, et le nouveau, que voici!
Le vieux marché se trouve sur une place où avaient lieu la vente des esclaves et les exécutions publiques. Aujourd’hui on y trouve quantités de souvenirs minables made in china.
Les jardins botaniques
Etablis par le gouvernement britannique autour de 1891, ces jardins ont été un temps utilisé pour la culture du sucre de canne. Ils font aujourd’hui 40 hectares. Je les traverse tous les jours pour aller travailler: c’est plutôt sympa.
Les jardins sont divisés en deux sections: Ornamental section, avec une variété de plantes exotiques, arbres, shrubs et l’Economic section où on trouve des fruits tropicaux et des épices ainsi que des plantes médicinales.
Un bus écrasé par un baobab géant pendant l’ouragan David en 1979. L’ouragan a dévasté l’ile et arraché les arbres les plus impressionnants du jardin.
On peut régulièrement voir dans les jardins des Dominiquais s’entrainer au cricket, héritage anglais oblige.
Le cimetière de Roseau
L’Alliance Française
Lieu incontournable de la culture dominiquaise!
Quelques bars/restaurants sympas de Roseau:
The ruins
Un café construit dans les ruines d’une maison incendiée. On peut y boire le meilleur rhum de la Dominique (d’après le propriétaire) dans des verres en bambou avec des couvercles en noix de coco.
Devant the Ruins: une petite boutique de jus de fruits, véritable institution de l’île. Le stand est tenu par Simon « the juice man », un rastafari.
Le Tao
Un restaurant tenu par une vénézuelienne où l’on peut trouver de la cuisine péruvienne, thailandaise et japonaise (les seuls sushis de la Dominique à ma connaissance)!
Mon endroit préféré en Dominique! Un bar à quelques mètres de chez moi tenu par un anglais et une mexicaine. On peut y manger des enchiladas, se baigner sur la petite plage privée, écouter du reggae ou le son de la mer, ou encore se laisser bercer dans un hamac. Un petit coin de paradis.
2 Comments
Les restos et les bars au bord de mer, ça n’a pas de prix. Ça sent les vacances … va falloir travailler un peu quand même ! 🙂
La photo avec le baobab, c’est pour dire qu’il faut faire attention là où l’on gare son bus, c’est bien ça ? 🙂
La photo avec le bus est impressionnante ! On dirait que ça vient de se passer