Disons le d’emblée, Miami n’a pas été notre destination favorite du voyage. Et ce n’était pas franchement une surprise. Miami était une étape obligatoire dans notre parcours vers l’amérique centrale, et tant qu’à y passer, nous avions décidé de nous y arrêter un peu pour visiter.
Miami se divise en deux, à savoir le centre-ville et ses gratte-ciels, Downtown Miami, et Miami Beach. Notre auberge était située à Miami Beach: le monde des clubs tendance, des plages, des bars branchés…bref, tout ce que Gildas et moi adorons. Comme nous étions sur un budget de routard, nous avons dormi en dortoir, dans une auberge de jeunesse. Disons que ce n’était pas pire que ce que j’en attendais. Je craignais notamment que nous nous retrouvions avec un tas de jeunes français venus faire la fête et bien ça n’a pas manqué. Nous avons d’ailleurs croisés quantité de français en vacances à Miami. Je me bornerai à dire qu’à défaut de représenter le meilleur de notre pays ils se fondaient bien dans l’environnement local.
Miami a confirmé ce que je pensais déjà: je n’accroche pas du tout à l’urbanisme des Etats-Unis. Miami possède une densité de population relativement faible et s’étend sur des distances immenses, comme beaucoup de villes des Etats-Unis (à l’exception notamment de New-York, ville que, sans grande originalité, j’adore). On ne se déplace quasiment qu’en voiture à Miami.
Tout européens que comme nous sommes, nous avons tenté de visiter Miami downtown en prenant le bus puis en nous baladant à pied. Grossière erreur. Nous avons donc pu constater qu’à part les touristes qui n’ont pas tout compris, il n’y a apparement que des SDF ou des gens pas très nets qui se déplacent à pied dans cette ville. Nous avons quand même rejoint Little Havana, où nous avons déjeuné dans un resto cubain. C’était sympa, mais je pense que ça aurait été encore mieux si nous ne venions pas de passer un mois en amérique latine (du riz et des haricots? Super…). J’ai aussi appris qu’il y avait à Miami une importante communauté haïtienne principalement regroupée dans Little Haïti. Si on parle beaucoup espagnol à Miami, les panneaux sont aussi traduits en créole haïtien!
Miami est également un temple de l’apparence, et nous avons croisé un paquet de gens ayant eu recours (généralement de façon peu heureuse) à la chirurgie esthétique, aux UV, au bodybuilding… J’avais rencontré un jour un américain qui surnommait Miami « the plastic city », et je trouve que ça correspond assez bien.
Au delà de tous ces aspects pas terribles, nous avons quand même fait des trucs sympas à Miami. Par exemple, en visitant « notre » quartier, Miami beach, nous sommes allés là:
Pour ceux qui ne connaissent pas, ceci est l’appartement du héros d’une série TV filmée à Miami, « Dexter ». J’aime beaucoup cette série (en tout cas les 2 premières saisons, ensuite ce n’est à mon avis qu’un long et pénible déclin), et j’étais très excitée à l’idée de voir son lieu de tournage. Comme nous sommes dans une des villes les plus superficielles du monde, je n’ai eu aucun complexe à avoir mon petit moment paparazzi.
Nous nous sommes aussi baladés sur la plage, qui est plutôt jolie malgré tous les builings.
Et nous avons fait une balade dans le quartier Art Déco de Miami Beach:
En conclusion, nous n’avons pas détesté Miami, qui est une ville assez agréable et plutôt jolie malgré ses aspects superficiels. Nous y avons passé moins de deux jours et cela nous a suffit. Nous avons ensuite loué une voiture pour nous rendre au sud, dans les Everglades et les Keys, et rien que pour ça, je suis contente que nous ayons fait cette escale aux États-Unis.
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