A une soixantaine de kilomètres de Shillong, et à la bordure du Bangladesh, se trouve la ville de Cherrapunjee. Pour m’y rendre, j’ai traversé une partie du Meghalaya.
Cet état a gagné la réputation de « l’Ecosse de l’Orient », c’est peut-être exagéré, mais on peut effectivement voir comme un air de ressemblance:
La route entre Shillong et Cherrapungee suit les crêtes de montagnes brumeuses:
Là-aussi, on comprend mieux le nom de Meghalaya, « la demeure des nuages »…
Un peu avant Cherrapunjee, le point de vue de Dympep donne sur une vallée encaissée:
Et nous arrivons ensuite à Cherrapunjee. On y traverse des hameaux fondés par des missionnaires gallois venus christianniser la région (avec succès, visiblement).
Cherrapunjee détient le record douteux de l’endroit le plus humide de la planète.
On ne compte qu’une seule saison à Cherrapunjee: la mousson. Evidemment, il a plu pendant tout le temps où j’y étais (mais j’imagine que ça aurait été un peu décevant autrement).
Les eaux ont creusé de vastes réseaux de grottes, dont la Mawsmai Cave, gros succès touristique local.
On trouve de très nombreuses chutes d’eau dans les environs de Cherrapunjee, dont les Nohkalikai falls, les plus hautes chutes d’Inde avec 340 mètres de hauteur (mais ça fait beaucoup de superlatifs pour un seul endroit, et je devrais peut-être arrêter de croire tout ce qu’on me dit).
Différents points de vues sur les cascades et les montagnes bordant le Bangladesh se dévoilent lorsque les nuages se déplacent:
Dans les environs de Cherrapunjee on trouve aussi quantité de monolithes, édifiés par les khasi, se qui contribue encore à l’atmosphère mystérieuse du lieu…
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