Après Aalen, nous avons ensuite décidé de passer quelques jours à Berlin, une ville où nous n’étions jamais allés! Nous avons pris une petite location très sympa dans le centre de la ville:
Nous avons revu un couple d’amis berlinois que nous avions rencontrés en Dominique. Ils nous ont très gentiment prêtés des vélos, c’était parfait pour visiter la ville (qui est très étendue):
A Berlin, l’Histoire est à tous les coins de rues… Nous avons d’abord fait un tour des vestiges de la RDA, et notamment la gigantesque avenue Karl Marx:
Et puis bien sûr, le mur de Berlin!
Il n’en reste que de courts tronçons, le plus long étant celui d’East side gallery (entièrement peint et tagué):
Nous sommes tombés par hasard sur une performance sympa:
Nous avons ensuite visité le quartier de Friedrichshain, où vivent nos amis berlinois:
Nous avons aussi visité le centre ville néoclassique. Ici, sur l’île aux musées:
Nous nous sommes baladés dans l’hyper centre, où nous avons notamment visité le musée de la RDA, un petit musée ludique qui présente des éléments de la vie quotidienne des allemands de l’est avant la chute du mur.
Il n’était pas question d’aller à Berlin sans visiter le musée de Pergame, mais il nous a fallu deux essais tant la file d’attente était impressionnante…
Un des joyaux du musée est la spectaculaire porte d’Ishtar (une des portes de Babylon), en fait la pré-entrée car la porte entière est trop monumentale pour tenir dans le musée…
Nous avons ensuite poursuivi notre balade à vélo dans Berlin:
A l’est de Berlin, nous avons rejoint le parc de Treptower pour voir le Mémorial Soviétique:
Ce mémorial est à la fois un monument et un cimetière, dédié aux combattants de l’Armée Rouge morts durant la 2nd Guerre mondiale. Il abrite également la sépulture de 4 800 soldats soviétiques, tombés durant la Bataille de Berlin.
Rappelons quand même au passage que les Soviétiques comptent pour près de la moitié des morts de la Seconde Guerre mondiale (les statistiques varient entre 50 millions à plus de 70 millions pour le total des morts et on estime de 25 à 29 millions les pertes soviétiques) et que les pertes militaires de l’Union soviétique ont représenté 88% du total des pertes alliées en Europe. A titre de comparaison la bataille de Stalingrad a tué un demi million de soviétiques, quand l’ensemble des pertes américaines en Europe pour toute la guerre s’élève à 180 000. Ce qui est pas mal occulté voire carrément oublié aujourd’hui. L’historien Marc Ferro appelle ça un « tabou à posteriori »: « A mesure que les années ont passé, que la guerre froide s’est installée, que l’historiographie occidentale s’est imposée, on a fini par réduire la part et le rôle que la puissance soviétique a joués. On a de plus en plus tendance à créditer exclusivement les Anglo-Saxons des succès militaires qui ont pu suivre ». Fin de la parenthèse déprimante.
L’entrée représente deux drapeaux rouges (en granit) en berne. Au bout de la perspective se trouve une statue gigantesque (12 mètres) d’un soldat de l’armée rouge écrasant du pied une croix gammée et portant d’un bras un enfant et de l’autre une épée pointée au sol.
Pour la soirée, nous avons rejoint des collègues de Gildas qui se trouvaient à Berlin en même temps que nous. Nous avons goûté un peu à la fameuse nuit berlinoise et sommes allés faire la fête dans un club très sympa du quartier de Kreuzberg:
Le lendemain (pas très très frais…) nous sommes allés voir quelques incontournables:
La porte de Brandebourg n’était pas très mise en valeur et couverte d’échafaudages: quelques heures auparavant c’est là que l’équipe de d’Allemagne a été saluée par la foule berlinoise à son retour de la Coupe du monde:
Nous nous sommes rendus au mémorial de l’Holocauste, construit en 2005 en mémoire des Juifs d’Europe assassinés pendant la 2nd Guerre mondiale:
Le mémorial est composé de 2 711 stèles de tailles différentes qui créent une sorte de dédale. Au premier abord ce monument peut sembler austère mais l’atmosphère y aussi pesante que belle et solennelle. Enfin ça c’est quand il n’y a pas de touristes en train de faire un pic nic sur une dalle ou de prendre la pose pour un selfie idiot…
Nous avons terminé par Potsdamer Platz, le quartier le plus récent de Berlin qui s’est construit dans les années 1990, sur un no man’s land que le mur de Berlin coupait en deux. C’est une grosse vitrine du renouveau architectural de la ville.
Et voilà, après cette visite, on espère bien revenir à Berlin: ces quelques jours étaient bien trop courts pour découvrir tout ce que la ville a à offrir!
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